Vous pourrez bientôt créer, gérer et transférer toutes vos données personnelles et même la monnaie par votre terminal téléphonique portable.

Il s’agit d’un outil permettant de virtualiser de facon sécuritaire les permis, cartes et dossiers personnels, de virtualiser de façon sécuritaire la monnaie nationale ou bancaire (rendant ainsi les comptes en banque aussi faciles à utiliser que l’argent liquide – autrement dit, la PIP est une forme améliorée d’e-cash ?) et de faciliter la création collective et la gestion individuelle de monnaies Open Source ? fiable(s) et sécuritaire(s). Réunir ces trois fonctionnalités en un seul outil permet de créer une situation win-win (tout le monde gagne) entre les quatre partenaires économiques : les autorités (nationales et supra-nationales), les institutions bancaires, les commercants et les citoyens tout en facilitant le déploiement de solutions alternatives aux problèmes créés par le système monétaire actuel.

1. L’idée officielle : un outil d’autogestion socio-économique.

1. Pour l’utilisateur, c’est une forme améliorée d’e-cash ? : il s’agit de remettre son argent à sa disposition directe de façon aussi pratique mais plus sécuritaire qu’avec de la monnaie (papier ou métal) ou des portes-monnaies électroniques courants (e-cash ?). 2. Il s’agit aussi de lui remettre le contrôle sur la divulgation des informations le concernant (dossier médical, permis officiels, etc.). 3. Il s’agit encore de lui permettre d’analyser facilement ses dépenses et revenus, de façon à rendre plus simple sa planification budgétaire. 4. Il s’agit enfin de réduire ses frais de transactions bancaires, les transactions de PIP à PIP ne coûtant rien aux banques, il va de soi qu’elles ne peuvent les grever de frais de transaction (au contraire des transactions via cartes de débit). 5. Pour les commerçants, il s’agit d’un moyen de réduire les risques inhérents à la présence de monnaie dans leurs établissements et de réduire les coûts des transactions bancaires (comme pour les utilisateurs : les transactions de PIP à PIP sont gratuites, au contraire des transactions via cartes de crédit/débit). 6. Pour les institutions bancaires, il s’agit d’économiser les frais de production, expédition et gestion des cartes bancaires, les frais d’impression des relevés de compte et autres documents similaires, ainsi que les risques dûs à la présence de monnaie dans les terminaux bancaires et les frais inhérents au transport physique de cette monnaie. 7. Pour les autorités, il s’agit d’un outil d’entrave aux pires commerces illicites (difficile de cacher un traffic de drogue quand chaque transaction est notée dans les PIP des clients puis transmise à leurs banques). 8. Il s’agit aussi d’un moyen d’analyser les flux économiques locaux (ce qu’il n’y a pas moyen de faire avec la monnaie de métal ou papier). 9. Il s’agit enfin d’un moyen de réduire les coûts de production et de gestion des cartes et permis de toutes sortes.

2. L’idée ultime : un outil de transformation socio-économique.

Il s’agit d’offrir aux SEL/Réseaux-de-troc/etc. ainsi qu’aux initiatives globales comme l’Eco-Sociétalisme un outil extrêmement souple facilitant l’usage et la gestion de monnaies non officielles (creditos, workhours, grains-de-sel, etc.), y compris de la monnaie globale indispensable au fonctionnement d’un système comme l’Eco-Sociétalisme.

3. La réalité : un outil prêt à servir.

La PIP est techniquement réalisable dès maintenant. Il ne manque qu’un fabricant pour la produire et une coopérative bancaire (caisse populaire) ou autre Coopérative écosociétale pour la lancer. Inspirée du projet Itsy et développée en ‘Open Source’ (matériel et logiciels) puis produite en quantité, son coût de production devrait se situer largement sous les 50 euros, probablement autour de 20 euros.

4. L’idée de base : un portefeuille électronique.

4.1. L’objet ‘PIP’.

1. Dimensions d’un portefeuille ou d’un gros PDA (agenda électronique). 2. Affichage à cristaux liquides ou à papier électronique. 3. Dispositif de lecture des empreintes digitales. 4. Zone d’écriture ou de claviérage pour entrer codes et instructions. 5. Interface infrarouge pour communications de PIP à PIP et de PIP à terminal bancaire, plus interface USB pour communication de PIP à ordi personnel. 6. Très grosse mémoire (disque rigide ou disque solide) minimum 256 Mb, préférablement 1 Gb+. 7. 2 piles AA alcalines fournissant 1 an d’autonomie ou pile Lithium rechargeable (via le port USB) fournissant 3 mois d’autonomie. 8. Processeur capable d’encrypter/decrypter toutes les communications avec les algorithmes Open Source à clé publique / clé privée.

4.2. Le contenu.

1. Carte d’identité, carte de citoyen, permis de séjour. 2. Permis de conduire, permis de chasse ou de pêche, autres permis. 3. Cartes de membre d’associations professionnelles, de loisirs, etc. 4. Agenda et bottin téléphonique et télématique personnel. 5. Dossier médical, liste des allergies et caractéristiques sanguines pour intervention en cas d’urgence médicale. 6. Dossier bancaire : comptes avec montants, transactions bancaires personnelles (de PIP à PIP) sur ces comptes et instructions pour transactions périodiques. 7. Dossier monétaire hors-système bancaire : compte avec montant et liste de toutes les transactions.

4.3. La fiabilité (safety) et sûreté (security).

1. Des copies de secours (backups) encryptées sont stockées dans une institution fiable (la ‘centrale’), qui sera une coopérative bancaire ou la Coopérative écosociétale par exemple, capable de remplacer fiablement une PIP détruite/endommagée/perdue ou volée. 2. Ces copies de secours sont mises-à-jour à chaque utilisation d’un terminal bancaire ou à chaque branchement à un ordi connecté à l’internet. 3. Toutes les transactions (y compris les accès aux parties confidentielles du dossier médical) sont enregistrées de façon permanente dans la PIP et exigent une authentification par les empreintes digitales. 4. Toutes les communications sont encryptées de façon sécuritaire et signées par des méthodes d’authentification cryptographiques sécuritaires.

4.4. L’utilisation et la confiance.

1. La PIP permet de consulter et révéler (ou non, à la discrétion de son utilisateur) les divers documents qui y sont stockés (montrer le permis de conduire à l’agent qui lui colle une contravention pour excès de vitesse, montrer son dossier médical au médecin qui fait son examen annuel, etc.) 2. La PIP permet les transactions monétaires directes de PIP à PIP sans passer par un terminal bancaire, ce qui lui donne la même flexibilité que l’argent liquide, tout en protégeant les avoirs de l’utilisateur par l’exigence d’authentification par empreintes digitales pour chaque transaction. 3. Les transactions seront transmises à l’institution monétaire non-bancaire ad-hoc ou à la banque, pour consolidation, la prochaine fois que l’utlisateur connectera sa PIP à un terminal bancaire ou à un ordi relié à l’Internet. 4. La PIP permet aussi de consulter en tous temps et en tous lieux ses comptes bancaires et non-bancaires ainsi que toutes les transactions accumulées. 5. La PIP permet enfin les transactions via l’Internet ainsi que les micro-paiements bancaires et non-bancaires. 6. A chaque transaction, la PIP enregistre le compte affecté, le montant transféré, l’identification du partenaire, la date, l’heure, une description de la transaction et un code d’identification unique.

4.5. Le remplacement de la PIP.

1. En cas de perte ou de vol de sa PIP, l’utilisateur signale au plus tôt la perte ou le vol à la ‘centrale’ (l’institution qui stocke les copies de secours, voir 4.3 plus haut) qui veillera alors à bloquer toutes transactions depuis cette PIP. Dans ces cas, ou en cas de destruction ou d’altération de la PIP, l’utilisateur se rend ensuite au plus proche bureau de la ‘centrale’ où une nouvelle PIP vierge lui sera remise. 2. Il devra alors s’identifier à l’aide de ses empreintes digitales et en contactant la PIP d’un répondant dont les coordonnées étaient stocké
es dans sa PIP initiale ; suite à quoi la nouvelle PIP recevra le contenu de la plus récente copie de secours enregistrée à la ‘centrale’. 3. Les transactions avec son ancienne PIP enregistrées par d’autres PIP avant sa perte mais après la dernière copie de secours lui seront soumises via sa nouvelle PIP, pour vérification, au fur et à mesure de leur arrivée à la ‘centrale’. 4. Ceci implique que la ‘centrale’ consolide les transactions sur les PIP, chose faisable sans accès au contenu des transactions (qui sont encryptées) grâce aux codes d’identification qui accompagnent chaque transaction.