Phénomène majeur de notre société, le développement durable s’impose au cinéma comme véritable reflet d’une réalité bien présente. Matrice de nouveaux sujets, les scénaristes se lancent dans le durable. Ils alertent, accusent, poussent à la réflexion ou à l’action. Le respect de l’environnement est devenu un sujet grand public, des plus petits, aux plus vieux, des plus avertis aux plus novices.

Un des plus réputés à ce jour est un documentaire. Une vérité qui dérange avec Al Gore. Représentant un monde altéré par le comportement de l’homme, il montre l’ensemble des enjeux liés au développement durable.
Herbe, dernière sortie en date sur le développement durable impose un regard pédagogique de la confrontation entre des agriculteurs bretons qui refusent un modèle productiviste face aux tenants de l’agriculture intensive.

Par une mise en scène permettant de considérer le développement durable dans son ensemble le scénariste nous pousse à développer un raisonnement simple et à modifier nos comportements. Du cinéma engagé qui fait de plus en plus d’adeptes…

Une sélection de films en lien avec le développement durable :

We feed the world (le marché de la faim) et Notre pain quotidien : Ces deux films obligent le téléspectateur à regarder la vérité en face et l’impact de plus en plus intolérable que nous avons sur l’environnement et sur notre santé.

Herbe (2009) aborde le sujet délicat de l’agriculture et plus particulièrement d’éleveurs laitiers. Le documentaire tente un véritable procès à l’agriculture intensive depuis 1960.

Nos enfants nous accuseront (2008), est une accusation directe de la façon dont nous vivons aujourd’hui. Poussant à l’action, le documentaire propose de ne pas seulement constater les ravages, mais de trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

Une Vérité qui dérange (2006), avec Algore stigmatise davantage tout en se parant néanmoins des atours commodes et rassurants de la science et de ses constats froids.

Si le vent soulève les sables (2006), conte l’exil d’une tribu saharienne essayant désespérément de fuir la sécheresse et le manque d’eau. Le cinéma rappelle ici la nécessite d’une prise en compte planétaire des problèmes liés au réchauffement climatique et de ses conséquences sur les populations du sud notamment.

Le développement durable peut aussi s’ajouter avec naturel à des sujets majeurs dont s’empare le cinéma : amour, amitié, guerre, sciences-fictions. Dès lors, le documentaire devient un film, voire un dessin animé. Le cinéma nous apprend à prendre en compte le spectre des catastrophes possibles et multifactorielles si nous n’agissons pas maintenant.

Wall-E (2006), est un film pour enfant qui pourrait s’apparenter à de la science-fiction. Plus aucun signe de végétaux sur la planète Terre qui s’est vidée de ses habitants, le film nous fait découvrir l’importance, de la nature, et des relations humaines.

Waterworld, nous fait découvrir une Terre recouverte par les océans à la suite d’une catastrophe écologique où les rares survivants vivent sur des atolls artificiels, rêvant d’une contrée mythique, Dryland, recouverte de vastes forêts et de profondes vallées.

Les Simpson, le film. Même cette série animée américaine traite le sujet, avec notamment, l’implication d’Homer dans une énième catastrophe nucléaire.

…Bonne projection !