Vers une économie au service de l’homme et de la planète… par Philippe Derruder
Le problème apparent
L’humanité en est arrivée à vivre un paradoxe: D’un côté les hommes veulent vivre heureux et en paix, et de l’autre, les systèmes qu’ils ont mis en place pour y parvenir les asservissent au lieu de les servir. Ainsi, ce qui est bon pour l’économie est mauvais pour l’homme et inversement. La croissance, par exemple, indispensable à l’économie, est suicidaire sur le plan écologique et, au lieu de se traduire par une amélioration de la qualité de vie, elle favorise stress et mal-être, elle élargit la fracture sociale, génère maladies et violences. Nous sommes enlisés dans des contradictions qui nous font vouloir une chose et obtenir son contraire, contradictions qui sont en train de menacer jusqu’à notre survie ! Est-ce faute de ne pas savoir comment faire ? Est-ce par manque de moyens technologiques ? Certes non ; nous connaissons des solutions possibles à nos problèmes, mais nous « n’aurions pas assez d’argent » (nous dit-on) pour les mettre en oeuvre! Car si l’on prend les problèmes de notre temps les uns après les autres, on réalise qu’ils ne sont que les symptômes d’un problème plus profond: l’argent.
Le problème profond
Y a-t-il un problème de l’emploi ? Il y en aurait un s’il n’y avait plus de besoins à satisfaire, ce qui est loin d’être le cas! Et si on décidait d’y pourvoir, les 200 millions de chômeurs dans le monde n’y suffiraient sans doute pas. Non, il n’y a pas de problème de l’emploi mais un problème de FINANCEMENT de l’emploi !
Y a-t-il un problème de santé publique ? Il y en aurait un si nous en étions restés à la médecine de Molières ! Les connaissances aujourd’hui sont considérables et s’étendent bien au-delà de la médecine pasteurienne. Un vaste choix de thérapies et démarches diverses s’offre aux hommes pour mieux gérer leur santé… Non, il n’y a qu’un problème de FINANCEMENT des systèmes de santé.
Y a-t-il un problème d’environnement ? Il y en aurait un si nous étions ignorants des équilibres naturels qu’il faut respecter. Nous savons parfaitement ce qu’il faudrait faire … Non, il n’y a qu’un problème de FINANCEMENT des solutions applicables.
Et ainsi de suite…
Le problème source
Mais en quoi l’argent pourrait-il être responsable de nos maux ? Car il n’est qu’un outil. S’il blesse ; c’est que l’homme s’en sert mal !
L’argent moderne n’est qu’une « virtualité ». Depuis 1971, il n’est plus relié à aucune matière précieuse. L’argent, au fil du temps s’est dématérialisé. Ainsi sommes-nous passés d’une monnaie permanente représentée autrefois par les pièces d’or et d’argent, plus récemment par des billets garantis par de l’or, à une monnaie de banque, dématérialisée et temporaire. Pourquoi temporaire? Parce que l’argent n’est plus émis à partir d’un stock d’or existant, mais CRéé à partir de rien (ex nihilo) par les banques commerciales, à l’occasion des demandes de prêts… Dans l’absolu, et compte tenu de la nature de l’argent moderne, l’argent, sur le plan collectif, ne devrait jamais manquer!
Pourquoi, dans ces conditions, oppose-t-on régulièrement l’argument que « ça coûte trop cher », que « l’on n’a pas assez d’argent », pour mettre en oeuvre les solutions possibles à nos problèmes? Parce que les Etats ont abandonnés aux banques commerciales leur pouvoir régalien de créer la monnaie. Pourtant, l’argent, simple représentation symbolique de la « richesse réelle » (les biens et les services) devrait être propriété de la Nation puisque c’est elle qui la crée par son travail. Ainsi, il devrait être émis gratuitement par un organisme public, en fonction de la richesse réelle produite, pour le bien de la Nation. En abandonnant la création monétaire aux banques, l’argent est devenu leur propriété. Elles le prêtent à la société civile qui doit payer en retour un intérêt pour le seul bénéfice des actionnaires. A ce jeu, toutes les composantes de la société se sont endettées, elles croulent sous le poids des intérêts et sont maintenant dépendantes du bon vouloir du système bancaire.
La solution parait simple ! Il suffirait que les Etats se restaurent dans leur droit. Pourtant, vous l’aurez remarqué, cette question n’est même pas sur la place publique ; aucun homme politique n’y fait allusion. Tandis que la fébrilité règne autour des seuls symptômes, le mal profond, complètement ignoré, continue d’évoluer et de ronger le corps de l’humanité. C’est dire combien l’aveuglement est profondément ancré dans l’esprit humain dont il convient de se demander en premier ce qui a bien pu le conduire à abandonner un tel pouvoir, symbole de sa souveraineté!
C’est donc en l’homme qu’il faut chercher la clé.
Ci-dessous les 10 vidéos explicatives (A VOIR) !
Vers une économie au service de l’homme et de… par marcager
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