Rien n’arrête une idée dont le temps est venu… (Victor Hugo)

(Crédit photo Images_of_money - flickr)

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Nous sommes le 1er janvier 2013. Pour la première fois, votre « allocation universelle » vient de vous être versée. Soit 500 euros que vous touchez en plus de votre salaire, et que pouvez dépenser ou conserver comme vous le souhaitez. Vous n’êtes pas un privilégié : votre tante Roberte, votre petit frère Julien, encore étudiant, ou encore votre grand-père Maurice à la retraite l’ont tous reçu. Avant de vous pincer, lisez ce qui va suivre. – L’idée d’une telle allocation universelle, appelée aussi revenu de base, revenu citoyen ou revenu de vie, fait son petit bonhomme de chemin

Petit retour historique d’abord. La démarche du revenu de base est défendue depuis au moins trente ans à la fois par des membres de la gauche radical que par des théoriciens libéraux ou libertaires. Concrètement, tous souhaitent que ce revenu soit versé à chaque citoyen comme minimum vital, ce qui lui laisse le choix d’occuper sa vie comme bon lui semble. Il est versé à tous et donc aussi aux plus riches, pour être totalement égalitaire. Mais comment financer un tel système ? Les défenseurs de l’idée rappellent que l’instauration de ce revenu garanti permettrait de supprimer ou de réduire de nombreuses prestations aujourd’hui versées, comme les aides au logement ou les retraites. Les options sont multiples. Une simple question de volonté politique…

Longtemps restée confidentielle, la mesure a gagné l’intérêt de l’opinion publique allemande grâce à la diffusion d’un film tès intérressant pour mieux comprendre, Le revenu de base – Une impulsion culturelle, ( Grundeinkommen – Ein Kulturimpuls) en 2009, le film en Francais ! : voir ci dessous :

Les défenseurs de ce revenu de vie s’appuient également sur des expérimentations réussies, comme une initiative locale en Namibie où le taux de pauvreté a baissé, où la consommation a augmenté mais surtout où ce revenu n’a pas favorisé l’oisiveté : « Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives » , indiquait le chercheur Herbert Jauch au quotidien allemand Frankfurter Rundschau en 2010.

 

Signez l’appel pour  le revenu de vie :

http://appelpourlerevenudevie.org/