Ce nom désigne Richard ‘Dick’ Hoyt, un lieutenant-colonel à la retraite de la Garde Nationale américaine, résidant au Massachusetts, âgé de 65 ans, et son fils Rick, né en 1962.Lors de la naissance de son fils, un accident se produisit. Son fils est né avec le cordon ombilical autour du cou, et a été victime d’anoxie cérébrale, c’est à dire de dommages irréversibles dus à la privation d’oxygène. Les médecins lui ont conseillé de placer son fils en institution spécialisée, lui disant qu’il ne serait jamais plus qu’un légume. Dick Hoyt a refusé et a pris son fils à domicile pour s’occuper de lui, notamment en lui parlant comme s’il le comprenait.

Et il le comprenait. Les dommages cérébraux n’ont eu que des conséquences motrices. Le cerveau ne peut commander au corps, mais l’intelligence est là. Il faudra attendre que Rick ait 12 ans pour qu’ils en aient la certitude, quand Rick a commencé à faire des blagues. Qui dit humour dit intelligence.

Ils l’ont donc équipé d’un ordinateur lui permettant, avec les mouvements de sa tête, de composer des mots, et ainsi communiquer. Ses premiers mots furent ‘Go Bruins’, du nom de l’équipe de Hockey de Boston qui allait jouer la finale du championnat. Son père découvrit ainsi qu’il était un fan de sport.

Cela tombait bien, son père l’était aussi. Il pratique les sports d’endurance : marathon, triathlon… Notamment le fameux Ironman, l’un des plus durs, qui se court à Hawai : 3,86 km de nage dans la mer, suivi de 180 km à vélo dans le désert de lave hawaïen, et pour finir la journée, un marathon de 42,195 km.