La nouvelle est assez importante, pour ne pas dire révolutionnaire dans le domaine de la médecine française ; elle qui parle encore du jeûne en des termes peu flatteurs.

Dans l’émission : La tête au carré sur France Inter, le vendredi 9 mars 2012, (débat autour de l’actualité scientifique), le Professeur Didier Sicard présente les étonnants résultats du Professeur Valter Longo, mettant en avant les effets positifs du jeûne sur le traitement du cancer

Les effets positifs du jeûne sur le traitement du cancer

Réécoutez à 31′ 50”http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=307091

Alors que nous disent Mr Sicard et les invités de cette émission, sur les expériences à propos du jeûne sur le plan thérapeutique ? Voici les points importants :

1° Des rats atteints de tumeurs cancéreuses et sous chimiothérapie avec une alimentation classique meurs. Alors que le groupe de rats témoins toujours sous chimiothérapie mais sans alimentation vit.

2° Le jeûne n’entraîne pas une aggravation de la maladie, mais permet au corps d’avoir une extraordinaire capacité de tolérance à la chimiothérapie.

3° Pour un malade atteint de cancer, la baisse de sucre rend les cellules cancéreuses de l’organisme très fragiles, car celles-ci détestent lorsque leur environnement -extra cellulaire, bien sûr- est pauvre en sucre et en facteurs de croissance, cela les rend extrêmement vulnérables.

4° D’une façon générale, la chimiothérapie fragilise les cellules saines, alors que le jeûne leur permet de retrouver une capacité de résistance ainsi qu’une plus grande faculté à se défendre.

5° Les gens qui jeûne ont une durée de vie plus longue car : plus la charge calorique est faible, plus la durée de la vie peut s’étendre.

6° Statistiquement, un être humain qui aura une faible ration calorique, aura plus de chance de résister au stress.

7° Des patients atteints de cancer, ont pratiqué des jeûnes de 4 à 5 jours -en expérimentation- avant le traitement chimiothérapique. Ces personnes toléraient beaucoup mieux le traitement : moins de nausées, pas de vomissements, une meilleure résistance.

8° Ces résultats vont à l’encontre du discours des cancérologues qui nous disent : ‘Il faut que vous vous nourrissiez… il ne faut pas maigrir.’

9° Il y aurait un grain de sable dans le discours : ‘Nourrissez-vous dès que vous êtes malade.’

10° L’organisme retrouve le plein potentiel de son système de défense lorsqu’il ne mange pas.

11° Un être humain a une réserve de lipides d’à peu-près 40 jours. La capacité que possède l’humain à jeûner est considérable.

12° Des jeûnes cours répétés sont bénéfiques pour la santé. Cette étude ouvre un champ de réflexion sur l’humain face à la nourriture. C’est une ‘nouvelle’ façon d’envisager la santé humaine, de la replacer dans le cadre de son environnement. C’est une approche globaliste.

13° On relie toujours la maladie à une cause, mais ils y a une pluralité de causes. Et la suralimentation à l’effet inverse de celui qui était préconisé il y a quelques années encore -une trentaine d’années-. Cette suralimentation, favorise les pathologies.

14° Jeûner se fait principalement en ne buvant que de l’eau.

15° Durant les périodes de jeûne se développe une vigilance de l’esprit extraordinairement forte.

Si vous faîtes des recherches sérieuses sur le jeûne, vous découvrirez que cette étude a des milliers d’années de retard. Il faut quand même rendre hommage aux anciens.

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