Vade mecum de communication non violente

CCNV – Bref résumé de communication non violente –

Traiter mes besoins avec aisance et respect
Refuser d’être déchiré entre ma tête et mon coeur
0 observation
S sentiment
B besoin
D demande ou action concrète
La personne se réapproprie sa vie, se recentre et se rassemble, se cueille et se recueille.
Transformer les conflit en enjeux.
Il y n’y a pas qu’une seule solution (quick & dirty)
Ecouter (S)(B)/accueillir/avant de chercher une solution (non verbal)
Eviter de forcer pour résoudre le conflit (violence)
Nos malentendus sont des « mal-écoutés »
qui résultent de « mal-exprimés » de « mal-dits » et de « non-dits ».
apprendre à parler avec sensibilité,force et vérité.

1. Observer sans juger ni interpréter
2. Sentir sans juger ni interpréter
3. Identifier nos besoins sans les projeter sur l’autre
4. Sortir de la confusion « besoin/demande »
5. Formuler une demande concrète, réaliste, positive et négociable

Du ping-pong à la spirale
épurer notre langage et notre conscience de tout ce qui génère opposition, division, séparation
Pour les nettoyer de tout ce qui est – ou peut être entendu comme- jugement, interprétation, reproche, critique, préjugé, cliché, rapport de force ou de comparaison, parce que nous savons d’expérience que si l’autre entend quoi que ce soit que nous formulons comme un jugement, une critique, un reproche, une idée toute faite sur lui, il ne nous écoute plus, il se bouche les oreilles – parfois très poliment – et prépare sa réplique, sa répartie. Il ne se met pas en lien avec nous, avec ce qui se passe en nous, il prépare sa contre-attaque ou son auto-défense.

Parler vrais, écouter vrais. Rencontrer, c’est d’abord être.
A. Communiquer, c’est exprimer et recevoir un message.
B. L’empathie c’est écouter au bon endroit, être présent à soi et aux autres
1. Ne rien faire
2. Porter notre attention sur les sentiments et les besoins de l’autre
3. Refléter les sentiments et les besoins de l’autre
4. Constater un relâchement de la tension, une détente physique chez l’autre,
souvent manifestée par un soupir.
C. Nous n’avons pas le temps de nous entendre, mais nous prenons le temps de nous mésentendre.

Nous souffrons car nous manquons de la présence nourrissante qui naît de la rencontre vraie.
Il n’y a pas de rencontre et c’est ce qui explique qu’il y ait si peu de conversation, stimulantes, nourrissantes et énergisantes : nous ne parlons pas vrais, ni n’écoutons vrais. Nous nous croisons. Nous nous manquons. Le manque fondamental dont nous souffrons tant : nous manquons de la présence nourrissante qui naît de la rencontre vraie. Nous manquons à la fois de la rencontre avec nous-même et de la rencontre avec les autres.
Tant que nous vivrons dans la conscience binaire divisante (Je te quitte pour être avec moi, je me quitte pour être avec toi) nous ferons l’expérience de la séparation, de la division et donc de l’expérience du manque à combler, à compenser. C’est en travaillant la conscience unifiée, que nous pourrons goûter l’unité à travers la diversité, joindre l’universalité à partir de l’individualité.
Obéir ou se responsabiliser, ce n’est pas la même chose.
Communiquer c’est aussi donner du sens.
S’agresser, se fuir ou se rencontrer.
La peur, la culpabilité et la honte pour obtenir ce que nous voulons ?
Nous avons davantage intégré l’impression confuse et quasi constante de la culpabilité de chacun par rapport à l’autre que le sens éclairé de la responsabilité de chacun.
Notre pessimisme nous mène à ne voir que ce qui se voit et notre distraction à ne pas voir grand chose.
C’est la liberté que nous nous donnons qui nous relie l’un à l’autre.
Comment rester soi-même tout en restant avec les autres ?
Comment être avec les autres sans cesser d’être soi-même ?
Dans le chemin vers l’autre, je ne peux faire l’économie du chemin vers moi.
J’ai besoin de est différent de j’ai besoin que tu…
Privilégier la relation, l’intendance suivra.
Grandir, c’est aussi se donner l’occasion de redéfinir ses priorités.
Donner vie à la partie de nous qui est en veilleuse afin d’en faire son deuil.
Nos besoins ont plus besoin d’être reconnus que satisfaits.
Choisir sans rien nier ni renier de ce qui nous habite.
Définir, c’est finir, c’est accepter la finitude. (demande concrète)
Chercher d’abord la plus petite chose que nous puissions faire, le changement suivra. (demande réaliste)
Prendre conscience de ce que l’autre vit vraiment.
Quand on se parle à demi-mots, on ne se comprend qu’à moitié. Tout se dire, tout écouter.
Renoncer à la peur et basculer dans la confiance.
J’agis dans la joie d’aimer ou dans la peur de ne pas être aimé ?
Ce qui fait mal ne fait pas forcément du tort.
Nos jugements sont l’expression tragique de nos besoins.
Je suis souvent conscient de ce que je ne veux pas
et je m’en plains à quelqu’un qui n’est pas compétent pour m’aider.
Je peux travailler ma conscience de ce que je veux et en adresser la demande à quelqu’un de compétent.
Nous avons appris à faire, pas à être.
Travailler la conscience ou comptabiliser la bonne et la mauvaise conscience ?
Prendre soin, ce n’est pas prendre en charge.
Puis je être moi-même sans m’épuiser à faire tout ce qu’il faut pour être le bon père, mari ou la bonne…
Si je ne suis pas la bonne mère, qui suis-je ?
Puis-je m’aimer et être aimée pour ce que je suis et non pour ce que je fais ?
Puis-je avoir confiance que les choses se passeront bien même si je ne contrôle pas tout ?
Nous n’avons pas appris à être aimés pour ce que nous sommes,
mais à être aimés comme les autres voudraient que nous soyons.
J’aime mieux mon projet de fils que mon fils…
Rien ne dit que la chenille trouve plaisante sa mue pour devenir papillon.
La différence est vécue comme menaçante. Ces gens ne sont pas comme nous.
Le sentiment le plus courant, la peur ! Nice dead person .
Ce qui libère, c’est de ne plus avoir peur d’avoir peur.
Cessons d’être gentil, soyons vrais ! Bas les masques. Une relation n’est pas un bal masqué.
La politesse, c’est l’indifférence organisée. Paul Valéry.
Ne confondons pas ce qui est naturel et ce qui est habituel. Gandhi
La pollution du monde n’est pas un grand problème, c’est 7 milliards de petits problèmes. Hubert Reeves
Chacun de nous à le choix et le pouvoir à quotidiennement de contribuer au problème ou à sa solution.
Apprendre à dire non et trouver à quoi dire oui ensuite.
Il y a plus de joie à tenter de résoudre nos conflits qu’à réussir à les aggraver.
Il faut, tu dois, c’est comme ça, DéRESPONSABILISE et ne donne pas de SENS.
La liberté fait plus peur que la contrainte.
S’il n’y a pas derrière le »il faut » un « je voudrais bien » c’est qu’il est obsolète et qu’il tient plus du réflexe automatique que de la conscience responsable.
Si nous imposons nos solutions, nous obtenons la soumission ou la rébellion, jamais la rencontre.
Respecter une règle, implique qu’on la comprenne.
La berge est la chance du fleuve sur laquelle il s’appuie pour trouver son sens (direction et signification).
La règle ou la contrainte est le cadre du jeu. Ce qui manque à l’homme c’est l’intensité Carl Jung
La violence n’est pas notre nature, elle est l’expression de la frustration de notre nature.
La violence sert à exprimer nos besoins quand ils ne sont pas reconnus ou satisfait.